Je tâtonne, cherchant une nouvelle apparence pour le présent blogue. Comme lorsque je me prépare pour sortir danser, j’essaie différentes parures, mais je retourne toujours à la première, celle que vous connaissez.
J’essaie une dernière…
POUF!
Plus d’électricité. Nooooon!
NON! Et si la panne durait? Comme une bonne reine du foyer prise par une visite surprise en flagrant délit de poussière, j’ai des vertiges : ne faites pas attention au ménage! Si la panne venait à durer, que penseraient mes visiteurs d’un logis si mal entretenu? (Espérons qu’ils n’ont pas l’électricité.)
Au clair de la lune, j’ai trouvé ma lampe à l’huile. Sans électricité, que fait-on? Pas de télé, pas d’ordinateur, pas de téléphone sans fil…
Et puis, mon micro-ondes me vient à l’esprit : avant son invention, les gens devaient tout de même manger? Alors soit, avant la venue du maître électrique, les gens devaient vivre? Que faisaient-ils?
(Ils forniquaient… Y’a qu’à voir la grosseur des familles de l’époque.)
Je devient une détenue. À la lueur de ma lampe à l’huile, je fais comme ces prisonniers qui n’ont plus rien d’autre à faire : je fais de l’exercice. Pédaler dans le noir, c’est particulier, je vous le dis.
Une, deux, une, deux. Le temps s’étire, alors je nettoie. Si mon blogue est sale, mon plancher est propre, dis-je aux témoins fantômatiques. La reine du foyer est heureuse : la poussière ne paraît pas dans le noir.
Et puis, POUF!
Le jus est revenu. La reine du foyer se dépêche de nettoyer son blogue. Certains ont-ils été assez rapides pour voir l’état lamentable de mon foyer virtuel durant la grande noirceur?
Val, une fidèle des Paroles Plurielles en parle dans son billet du 15 août.
Chez elle c’est chronique. C’est son charme ; mais ici, un blogue (bloc-notes en français) aussi bien tenu ! Je veux croire qu’en raison de l’absence momentanée d’électricité en votre foyer vous serez pardonnée mais alors … les mots me manquent…
Val secourez Lalionne !
Je ne puis en dire plus, ma langue se noue…